Synthèse |
Chaque jour, les entreprises belges reçoivent des paiements provenant de leurs ventes dans des pays étrangers, paiements qu’ils souhaitent convertir en euros. Parallèlement, les entreprises belges ont besoin de devises étrangères pour payer leurs fournisseurs étrangers. Les investisseurs étrangers qui souhaitent acheter des actifs des sociétés belges ont besoin d’acquérir des euros. En sens inverse, certains d’entre eux veulent vendre des actifs belges, afin de récupérer leurs fonds et investir dans un autre pays.
Une entreprise multinationale étrangère qui développe ses activités en Belgique doit acheter des euros pour réaliser ses plans d’investissements. De même, les entreprises belges accordent des crédits à leurs clients étrangers et financent une partie de leurs activités par des emprunts. Toutes ces transactions impliquent de recourir à une ou plusieurs devises. Elles donnent lieu chaque jour à un volume considérable portant sur des monnaies étrangères.
Le système financier international s’est développé pour faciliter de tels échanges. Il permet à des belges d’investir dans les actions américaines ou brésiliennes, à Ford d’acheter Volvo, à des investisseurs japonais d’acheter des bons du trésor belge ou à Toyota de construire des usines d’assemblage dans la région wallonne. Ce système crée des liens entre les différents acteurs de l’économie mondiale. Ainsi, une entreprise nationale qui souhaiterait acheter ses matières premières ou vendre une partie de sa production à l’étranger doit faire attention. Car cela ne pourra pas se faire sans une quelconque prise de risque. Ce travail analyse le comportement de quelques entreprises belges d’exportations de friperie (vêtements et chaussures usagés de seconde main) par rapport aux divers risques financiers qu’elles subissent dans leurs activités internationales. La première partie présente le diagnostic des capacités internationales de l’entreprise; il s’agit de montrer pour une entreprise donnée, ses premières démarches à faire pour se lancer à l’export, puis cette partie renseigne sur comment choisir ses marchés d’exportations. Dans la deuxième partie, il est surtout question de définir et d’énumérer les différents risques financiers liés à l’ouverture internationale de l’entreprise. C’est ici que nous montrons à quels types de risques une entreprise s’expose en fonction du choix de son pays d’exportation
L’idée force de la troisième partie est, d’analyser les résultats de l’enquête que nous avons réalisée sur un échantillon d’entreprise d’exportation de friperie en Belgique. Puis il sera question, à partir des résultats de cette enquête, de montrer comment la société IRCEB N.V Export pourra gérer ses risques financiers de manière la plus efficace possible. Le but des techniques et les méthodes de gestion que nous conseillerons sera de réduire les conséquences liées aux risques financiers subis par la société IRCEB N.V afin d’améliorer son résultat. |
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